♥♥♥
LA VERITE SUR
L’AFFAIRE HARRY QUEBERT
3/5
« Un nouveau
livre...., c'est une nouvelle vie qui commence. C'est aussi un moment de grand
altruisme: vous offrez à qui veut bien la découvrir, une partie de vous »
TITRE ORIGINAL: La vérité sur l’affaire Harry Quebert.
AUTEUR: Joël DICKER.
Nº DE PAGES: 672.
EDITION: EDITIONS DE FALLOIS.
PARUTION: Novembre 2012.
4EME DE COUVERTURE:
À New York, au printemps 2008, alors que l'Amérique
bruisse des prémices de l'élection présidentielle, Marcus Goldman, jeune
écrivain à succès, est dans la tourmente : il est incapable d'écrire le nouveau
roman qu'il doit remettre à son éditeur d'ici quelques mois. Le délai est près
d'expirer quand soudain tout bascule pour lui : son ami et ancien professeur
d'université, Harry Quebert, l'un des écrivains les plus respectés du pays, est
rattrapé par son passé et se retrouve accusé d'avoir assassiné, en 1975, Nola
Kellergan, une jeune fille de 15 ans, avec qui il aurait eu une liaison.
Convaincu de l'innocence de Harry, Marcus abandonne tout pour se rendre dans le
New Hampshire et mener son enquête. Il est rapidement dépassé par les
événements : l'enquête s'enfonce et il fait l'objet de menaces. Pour innocenter
Harry et sauver sa carrière d'écrivain, il doit absolument répondre à trois
questions : Qui a tué Nola Kellergan ? Que s'est-il passé dans le New Hampshire
à l'été 1975 ? Et comment écrit-on un roman à succès ? Sous ses airs de
thriller à l'américaine, La Vérité sur l'Affaire Harry Quebert est une
réflexion sur l'Amérique, sur les travers de la société moderne, sur la
littérature, sur la justice et sur les médias.
MON AVIS:
Je l’ai personnellement lu en anglais et, encore une
fois, mon opinion est passée par beaucoup de stades avant d’accepter d’octroyer
un 3/5 à ce roman. Attention ! Il n’est pas mauvais, loin de là !
Mais il est vrai que j’ai eu beaucoup de mal à le cerner et à l’apprécier.
Le côté mystérieux de l’histoire, le fait de ne pas
savoir qui dit vrai, qui ment, qui sait mais ne dit rien… c’est
captivant ! Le roman finit par partir dans tous les sens ! Tout le
monde est un potentiel suspect pour le meurtre de Nora Kellergan. Plus on avance
dans l’histoire, plus les choses deviennent complexes.
Je reconnaissais étrangement Joël Dicker dans le rôle
de Marcus, le personnage principal ayant écrit un roman célèbre très jeune et
souffrant à présent du syndrome de la page blanche. Ce n’est peut-être que mon
cas, mais cela a rendu la lecture encore plus spéciale car la frontière entre
le réel et la fiction me semblait parfois très fine…
La plume de l’auteur est dynamique et facile à lire.
Il a réussi à entremêler à la perfection le passé du personnage principal, le
temps présent où se déroule l’enquête mais aussi le passé du suspect numéro un,
Harry Quebert.
De plus, et c’est l’un des détails qui m’a le plus plu
de ce livre, à chaque début de chapitre Harry Quebert en personne nous donne un
conseil pour devenir écrivain.
Mais alors, pourquoi j’ai été si mitigé si il est
tellement génial ? Eh bien, tout simplement parce qu’il ne me donnait pas
envie de le lire. Ne me demandez pas pourquoi, je n’en suis même pas sûre
moi-même.
Ce qui semble contradictoire, c’est que c’est
justement pour ces raisons positives que je n’ai pas réussi à accrocher :
lorsque l’auteur changeait d’une époque à l’autre, j’aurais voulu rester dans
celle d’avant et en apprendre d’avantage ; lorsque qu’une nouvelle branche
de l’intrigue apparaissait, je me demandais pourquoi il y en avait toujours des
nouvelles mais que les premières restées toujours sans réponse… La fin m’a plus
intéressé que le reste, car elle répondait justement aux doutes que j’avais
depuis les toutes premières pages.
Et puis, sans mentir, cela peut aussi être
décourageant de voir que l’on veut des réponses mais qu’il nous reste encore
600 pages à lire avant de finir le livre…
La fin est tout simplement génial et on ne peut plus
imprévue selon moi ! Je n’aurais JAMAIS pu deviner certaines résolutions
des intrigues, c’est inimaginable !
Bref, j’ai vraiment apprécié ce livre mais,
curieusement, post-lecture. C’est-à-dire que je n’ai pas apprécié la lecture en
elle-même (oui, je l’admets, j’en avais marre…) mais une fois fini j’ai enfin
compris la totalité de l’histoire et le roman complet à changer d’image dans ma
tête. Je comprenais enfin tout et j’ai adoré !
POUR QUI ?
Je conseille ce roman aux lecteurs motivés, je vous rappelle qu’il y a quasiment 700 pages à lire ! Honnêtement, j’ai trouvé ça long parce que l’histoire ne me donnait pas les réponses que j’attendais assez rapidement.
Il est parfait pour plusieurs types de publics tels
que les fans d’enquêtes mais aussi les écrivains, notamment ceux qui souffrent du
syndrome de la page blanche !
Pour conclure, une enquête très (trop) longue mais captivante et pleine de rebondissements !
Envie d'en savoir plus? Voici quelques liens qui peuvent
vous intéresser:
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire